La magie et les réseaux sociaux

Retrouvez Thahn le photomentaliste dans ce second épisode de Détours de magie dans lequel nous abordons le thème de la magie sur les réseaux sociaux !

Résumé :

Cette seconde partie de l’interview avec Thanh le Photomentaliste aborde plusieurs aspects de son travail et de sa vision :

  • Son avis sur les réseaux sociaux et la magie sur ces plateformes : Il se décrit comme étant devenu minimalistedans sa magie, préférant se concentrer sur l’impact émotionnel et la connexion humaine plutôt que sur la complexité des tours. Il avoue ne plus regarder beaucoup ce qui se fait en magie. Il note une présence croissante de « fake »dans la magie sur les réseaux sociaux, notamment avec des spectateurs potentiellement complices et des angles de caméra impossibles. Concernant le mentalisme, il n’apprécie pas l’aspect parfois égocentrique axé sur les capacités du mentaliste, préférant mettre en avant la réaction de la personne.
  • Sa motivation et son approche : Il a créé son projet pour s’éloigner de ce qu’il n’aimait pas voir dans la magie en ligne, cherchant à susciter une vraie magie dans la réaction des gens.
  • Son utilisation des réseaux sociaux : Il apprécie la brièveté des formats comme TikTok et Instagram, car ils demandent moins d’investissement en temps et génèrent moins de frustration en cas de faible visibilité. Il reconnaît cependant que cela pourrait potentiellement impacter la qualité du contenu.
  • Son processus de tournage et de publication : Il ne publie pas toutes les vidéos tournées, que ce soit à cause d’erreurs techniques, de réactions peu « télégéniques » ou parce que la personne n’est pas concentrée. Il estime diffuser environ un tiers de ses tournages.
  • Les raisons de suppression de vidéos : Il supprime des vidéos à la demande des personnes, généralement en raison de leur jeune âge, de ruptures amoureuses ou de la présence de cigarettes à l’image. Il a également supprimé une vidéo une fois en raison de la surprise de la personne face au succès de la publication.
  • Sa manière d’aborder les gens pour les filmer : Il se présente clairement avec sa caméra, explique son projet et demande le consentement des personnes avant de commencer. Il a plus de difficultés à convaincre les personnes de plus de 35 ans, qui ont parfois une image négative des vidéos sur les réseaux sociaux.
  • L’évolution vers la vidéo au ralenti : Ayant acquis une caméra permettant de filmer jusqu’à 120 images par seconde, il explore le slow motion pour mettre en valeur les sourires. Bien qu’il apprécie cet aspect créatif, il considère que la photo a un impact plus fort.
  • Ses projets futurs : Pour l’instant, il se laisse porter par le concept du photomentalisme. Il prévoit de créer des produits magiques pour la communauté des magiciens (un jeu de cartes) et un tour pour le grand public lié à son concept, possiblement vendu sous un autre nom. Il a également d’autres projets pour mentalistes en cours de développement.
  • Son équilibre entre passion et métier : Étant donné la nouveauté de sa professionnalisation, il ne peut pas encore donner de leçons, mais il souligne l’avantage d’avoir eu plusieurs métiers passions.
  • Son appartenance au collectif « Smart Bastards » : C’est un groupe stimulant de magiciens qui partagent des idées et ont même produit une revue. Il apprécie cet échange entre passionnés mais reste prudent quant au partage de ses propres secrets.
  • Son opinion sur les rencontres de magiciens : Il reconnaît la valeur de se rencontrer entre passionnés (comme au Digital Magic Club) mais perçoit un côté compétitif dans le milieu de la magie qui le freine un peu.
  • Ses recommandations d’artistes : Il recommande Fédon Beck, un mentaliste grec minimaliste qu’il apprécie beaucoup. Il admire également David Blaine pour sa capacité à se concentrer sur la réaction des spectateurs et pour avoir prouvé qu’on peut être un magicien performant même en étant introverti. Blaine l’a inspiré dans son approche du photomentalisme.

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